L’atelier d’écriture documentaire – décembre 2016
Après deux sessions destinés à la fiction, le CAP a organisé son premier atelier d’écriture pour documentaristes.
En cette fin d’année, c’est avec un plaisir non dissimulé que le CAP a remis en place un atelier d’écriture, cette fois-ci consacré au documentaire. Une nouvelle fois partenaire, La Chambre d’eau nous a accueilli au Favril.
De fait, deux jours de discussions, échanges, débats, notes ont permis à chacun de re-situer son projet.
La Chambre d’eau anime des ateliers et favorise les rencontres entre les arts et le public afin de questionner des problématiques culturelles et territoriales.
Pour qui s’adressait ce stage ?
Destinés aux projets documentaires, l’atelier fût rapidement rempli. En effet, six réalisateurs se sont manifestés, chacun ayant des projets et des approches très différents :
– Nadia Bouferkas
– Anne Bruneau
– Gregory Célerse
– Arnaud Feret
– Arnaud Martin
– Fabienne Winne
La photo de groupe
Intervenant :
À notre plus grand plaisir, nous avons eu la chance d’accueillir Benoit Dervaux. Ce réalisateur et directeur photo belge a réalisé plusieurs documentaires, dont « Gigi, Monica… et Bianca », « La Devinière » et le « Rwanda, la vie après ». De plus, il a travaillé à de nombreux reprises comme cadreur/directeur de la photo avec les frères Dardenne notamment : « Rosetta », « L’enfant », « Le Gamin au Vélo »,…
C’est pourquoi, son expérience, son humilité et sa pertinence furent un atout pour chacun des inscrits.
Notre intervenant : Benoît Dervaux
Les deux jours d’atelier d’écriture :
D’abord, la méthodologie de cette session fut légèrement différente, avec à la fois du collectif et de l’individuel. Chacun a pu parler de son projet collectivement avec des échanges riches entre les réalisateurs. L’expérience de Benoît Dervaux a souvent permis de recentrer l’objectif des réalisateurs sur leur intentions intimes d’auteurs et leur dispositif de documentaristes. Aller à l’os, à l’essentiel était un sacerdoce pédagogique à rappeler. « Less is more » disent les anglo-saxons : il fallait tracer ce fil entre l’intention première de l’auteur (par l’écrit, par des prises de vue de repérages) et son point de vue pour saisir le réel que chacun voulait examiner.
L’atelier a permis à chacun de se concentrer sur la piste principale de son documentaire.
Ainsi, l’enthousiasme a été présent et les participants ont appréciés les conseils généraux et personnalisés de Benoit. Nous espérons évidemment que ces échanges aboutissent à des perfectionnements d’écritures vers un projet concrétisé de film. L’avenir nous le dira et nous souhaitons de belles aventures cinématographiques à chacun des participants !